La santé des collectifs de travail est garante de la santé de l'entreprise. Le travail individualisé à outrance et soumis à la compétition interindividuelle est quant à lui source de malaise. La force du collectif est également une ressource de l'efficacité de l'entreprise. Enfin le collectif de travail débat des règles de métier ce qui neutralise les conflits interindividuels. Nous proposons ici des dispositifs existants dans le domaine du soin ayant des intérêts dans la clinique.
Cet article évoque les théories sur le travail et l'éthique du Care. Dans l'activité des soignants, la dimension invisible de ce travail interroge. Nous proposons ici de revenir sur quelques théories pour penser ce travail inestimable qu'est le travail du care. Il l'est d'autant plus, qu'il s'impose comme une éthique au coeur du soin. Il est sa dimension humaine et sensible.
Christophe Dejours pose les constats, causes et solutions pour faire face à la souffrance au travail. Loin des solutions consistant en la mise en place d'une gestion de risque, Christophe Dejours nous parle de coopération. Les instances de délibération collective sur le travail permettent de créer des coopérations qui réduisent le sentiment de solitude et permettent à l'entreprise de bénéficier de l'intelligence coopérative. Le management doit évoluer dans l'accompagnement de la coopération.
Les analyses de pratiques professionnelles ont démontré leur intérêt dans les organisations du soin. A l'origine les groupes Balint par exemple ont été créés autour de la problématique du médecin dans sa relation avec son patient. Les groupes d'analyses de pratiques peuvent être une ressource en développement des pratiques et du travail pour tous les consultants, psychologue du travail en lien avec les risques psychosociaux.