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L'angoisse. Chapitre 2. Les premières théories de Freud

Après avoir exposé l'angoisse au travers de la philosophie, voyons ce que Freud dans ses premières théories nous dit de cet affect.

 

1.   L’angoisse vue par la psychanalyse.

 

1.1 L’évolution du concept d’angoisse chez Freud.

 

A.    La première théorie de l’angoisse. Une approche physicaliste.

 

Dès 1894, dans l’article « Qu’il est justifié de séparer de la neurasthénie un certain complexe symptomatique sous le nom de « névrose d’angoisse »[1],l’affect d’angoisse signe une extériorisation physique d’un trouble sexuel, Freud nous engage dans une voie physicaliste de l’affect. L’angoisse est un symptôme mais dès lors, il est déjà pour Freud le noyau d’une névrose qui prendra la dénomination connue encore actuellement comme « névrose d’angoisse ». Cette « névrose d’angoisse » vient enrichir le concept de névrose développé par Freud à cette époque, il s’agit d’une avancée dans son travail.  

 

Freud établit cette nouvelle nosographie névrotique sur une symptomatologie et une étiologie. Pour lui il existe un complexe de symptômes spécifiques qui est autonome. Les symptômes  sont de natures sexuelles et liés au symptôme central d’angoisse.

Dans cette perspective, il s’agit d’un quantum d’énergie somatique qui s’accumule sans aucune dérivation d’ordre psychique. C’est à ce point de vue, dans un substrat organique que Freud intègre cette conception de l’angoisse. 

De ce fait, l’entité clinique de l’angoisse revêt une forme hétéroclite qui montre des manifestations qui viennent se succéder dans l’évolution de la névrose.

 

Le symptôme princeps est caractérisé par un état de nervosité et d’hyper sensibilité. 

Cette excitabilité en augmentation résulte d’une accumulation d’excitations endogènes qu’il n’est parfois pas possible de supporter. 

Freud caractérise une « attente anxieuse » qu’il décrit comme une prédisposition à anticiper les événements de manière pessimiste, avec des accès parfois hypocondriaques mais aussi pouvant se révéler dans une scrupulosité, une folie du doute. Freud la définit comme « lesymptôme nucléaire de la névrose ; on y découvre à ciel ouvert, écrit-il, ... une partie de lathéorie. On pourrait dire qu’ici est présent un quantum d’angoisse librement flottant, qui,pendant l’attente, domine le choix des représentations et est à chaque fois prêt à se lier avecn’importe quel contenu représentatif qui convienne »[2].

Ce quantum d’angoisse librement flottant est prêt à se lier à n’importe quel objet.

 

Allons plus avant dans la description de cette névrose d’angoisse et ses manifestations dont Freud fait le tableau. Ainsi dans l’évolution de la névrose l’accès d’angoisse peut advenir. Ici c’est l’état paroxystique, brutal et incontrôlé qui est décrit par Freud. Aucune condition ne s’impose dans l’émergence de cet état et encore une fois aucune représentation n’est liée. C’est le sentiment d’un accès de folie qui s’impose dans toute son implacable violence, qui laisse le sujet face à une sorte d’anéantissement de la vie.

 

L’angoisse très présente dans ce tableau clinique, laisse la place à d’autres symptômes tels que spasmes cardiaques, problèmes respiratoires, sudation excessive, crise de tremblements, secousses corporelles, débâcle intestinale, vertiges, congestions qui sont alors « deséquivalents des accès d'angoisse rudimentaires »[3]. Elle peut disparaître alors, purement et simplement, ou se convertir en un « inconfort» ou « malaise »[4]diffus.

Le réveil nocturne dans l’effroi, le vertige ou l’évanouissement sont aussi répertoriés comme signes cliniques.

 

L’attente anxieuse ou attente chronique et les grands accès d’angoisse repérés par Freud comme les symptômes nucléaires de cette névrose sont également le terrain de la naissance des phobies. Ces phobies seront spécifiques au symptôme central présent dans cette névrose.

 

L’attente anxieuse sera le symptôme qui sera mis en relation avec le déclenchement de phobies en rapport avec les menaces physiologiques communes. L’angoisse joue, pour Freud le rôle d’un amplificateur des répulsions ancestrales concernant certains animaux ou situations (serpents, orages…). Elles peuvent également être déclenchées une première fois dans une situation spécifique et s’associent dès lors à toute situation analogue.

L’attente chronique sera pour Freud liée à l’apparition de phobies ayant traits à la locomotion (agoraphobie par exemple et formes annexes).

 

L’accès d’angoisse est lié alors à ces situations et ressurgit entravant les mouvements du sujet.

Dans les phobies de la névrose obsessionnelle, nous rappelle Freud, l’affect se connecte à une représentation : « c’est une représentation, écrit-il, ... qui devient obsédante par sa connexion avec un affect disponible. Le mécanisme de la transposition de l’affect vaut donc pour les deux sortes de phobies »[5], sauf que, dans le cas de la névrose d'angoisse, l’angoisse, et elle seule, en est à l'origine. La phobie de cette névrose « n'est pas réductible plus avant »[6] précise Freud, autant dire qu'elle ne provient ni d'une représentation refoulée, ni d'une représentation substitutive, sauf parfois dans un second temps, lorsque la « mesure de protection »[7] initialement mise en œuvre pour éviter l'éclosion de la phobie, devient elle-même substitut

 

Les symptômes décrits par Freud se présentent de manière brutale et disparaissent aussitôt ou alors s’installent de manière chronique. Il y a une grande variabilité de ces symptômes qui s’associent les uns aux autres. Ils différent en intensité et présentent au final des tableaux cliniques très hétéroclites.

Chaque association symptomatique peut déclencher la crise d’angoisse et se trouve en relation avec ce qui est mis en œuvre dans la physiologie de l’acte sexuel, comme l’indiquent les manifestations d’ordre cardiaque et respiratoire (accélération). Avec cette indication Freud corrobore dans ce tableau clinique l’étiologie sexuelle de la névrose.

 

Ainsi Freud place à l’origine de la névrose d’angoisse les dysfonctionnements de la vie sexuelle. 

Selon sa théorie, la femme, plus prédisposée à cette forme de névrose, se trouverait face à l’angoisse virginale ou angoisse des adolescentes, des jeunes mariées, des veuves, des femmes intentionnellement abstinentes, des femmes atteignant l’âge critique ou ayant des rapports sexuels insatisfaisants. 

Du côté des hommes cette névrose apparaitrait chez les abstinents, les hommes à l’excitation frustrée, pratiquant le coït interrompu ou parvenu à la sénescence.

 

D’une manière générale d’autres dysfonctionnements pourrait être à l’origine de la névrose, comme la masturbation et le surmenage intellectuel ou physique. Ici l’énergie libidinale est investie dans une activité autre que sexuelle. Le phénomène psychique de transformation de la libido en angoisse est le même et déclenche une névrose « qui sans avoir d'étiologie sexuelle précise Freud, ... présente néanmoins un mécanisme sexuel »[8].

 

Cependant, ces nuisances de la vie sexuelle, fréquentes et banales, n'expliquent pas à elles seules le déclenchement de la névrose. En effet, écrit Freud, « le facteur étiologique se révèle être encore plus fréquent que son effet »[9]. Pour Freud il convient de tenir compte d’autres éléments comme la prédisposition familiale, la capacité à juguler l’excitation. La névrose d’angoisse n’apparait, comme il le décrit, que chez les « hommes puissants » et les femmes « non-anesthésiques », les dommages liés à une forte excitabilité étant sans effets sur les autres. Il précise de plus que, même après un long moment entre le dysfonctionnement sexuel et l’angoisse à la faveur d’un événement traumatique ou d’une rencontre, l’étiologie sexuelle est toujours avérée.

 

Si« la névrose d’angoisse éclate alors dès que vient s’ajouter à l’action latente du facteur spécifique celle d’une autre nuisance, banale. Cette dernière peut quantitativement suppléer le facteur spécifique, mais non pas le remplacer qualitativement. C'est toujours,

indique Freud, ... le facteur spécifique qui détermine la forme de la névrose »[10].

 

Ces précisions constituent pour Freud un fil rouge quant à la détermination des causes de ces symptômes qui se trouvent souvent intriqués. Le hasard place souvent de multiples facteurs étiologiques dont l’agencement ainsi que la mise en œuvre de l’un ou l’autre peuvent produire deux sortes de névroses. Les cas de névroses mixtes sont analysées par Feud au regard de cette loi économique des quantités d’excitations.

Ainsi la névrose d’angoisse et la neurasthénie ont pour Freud la même origine somatique mais s’opposent quant à la qualité de l’excitation, qui est accumulée pour la première et appauvrie pour la seconde. C’est à ce titre que Freud indique que les symptômes de la névrose d’angoisse sont les mêmes que ceux de la névrose hystérique, c’est l’origine qui diffère. Pour la névrose d’angoisse l’origine est somatique, alors que pour l’hystérie, elle est psychique.

Ce qui permet de considérer « la névrose d’angoisse comme le pendant somatique de l’hystérie » [11].

 

A partir de l'étude systématique de la symptomatologie et de l'étiologie, Freud pose un nouveau principe théorique. « Le mécanisme de la névrose d'angoisse est à rechercher dans la dérivation de l'excitation sexuelle somatique à distance du psychisme et dans une utilisation anormale de cette excitation, qui en est la conséquence »[12]. L’excitation d’origine somatique ne se décharge pas dans l’action aboutissant à l’acte sexuel menant à l’orgasme et au déchargement de cette énergie. Cette excitation Freud en définit le lieu précis pour les hommes: « elle se manifeste sous forme d'une pression exercée sur les terminaisons nerveuses de la paroi des vésicules séminales »[13].

 

Du côté du féminin, l’origine est tout autant somatique mais plus difficile à localiser. 

D’une manière générale, l’excitation trouve tout de même un chemin de décharge vers le niveau subcortical et se transforme en angoisse dans des réactions où le plaisir n’existe pas. « Ce qui mène à la névrose d'angoisse, précise Freud, ... ce sont tous les facteurs qui empêchent l'élaboration psychique de l'excitation sexuelle »[14]. Les symptômes dont nous avons déjà parlés signifient alors cette impossible décharge libidinale. Ils deviennent « des succédanés de l'action spécifique qui fait défaut à la suite de l'excitation sexuelle »[15].

 

Néanmoins ceci n’explique pas pourquoi l’impossibilité de maîtriser l’excitation sexuelle s’accompagne d’angoisse. Freud nous indique une première piste : « la psyché tombe dans l’affect d’angoisse lorsqu’elle se sent incapable de liquider par la réaction correspondante une tâche provenant de l’extérieur (danger) ; elle tombe dans la névrose d’angoisse lorsqu’elle se voit incapable de régler l’excitation d’origine endogène (sexuelle) »[16]. « Le système nerveux réagit dans la névrose contre une source d'excitation interne comme il le fait, dans l'affect correspondant, contre une source externe »[17].

 

Nous voyons là au travers de ces précisions que Freud instaure entre origine endogène et exogène de l’angoisse les indications des avancées sur sa théorie.

 

B.    La deuxième théorie de l’angoisse. L’angoisse réelle et l’angoisse psychique.

 

Vingt-deux ans plus tard, en 1917, dans la conférence 25 intitulée « l’angoisse » [18], l’étude se concentre sur les liens que l'affect entretient avec les vicissitudes de la libido et avec le système de l'inconscient. « Il est certain que le problème de l’angoisse, écrit alors Freud, ...forme un point vers lequel convergent les questions les plus diverses et les plus importantes, une énigme dont la solution devrait projeter des flots de lumière sur toute notre vie psychique »[19]. Poursuivant son travail d'élucidation, il interroge l'angoisse réelle, « rationnelle et compréhensible »[20], afin de cerner l'énigme que constitue l'angoisse névrotique.

 

Pour Freud, la réponse à une situation extérieure caractérisée comme dangereuse se traduit selon trois réponses : fuite, défense ou attaque. Ces registres traduisent l’instinct de conservation que l’humain partage avec l’animal. En revanche, si cette réaction est commune, la conscience du danger est spécifique à l’être humain et dépend selon Freud : « du degré de notre savoir et de notre sentiment de puissance en face du monde extérieur »[21].

 

Cette réponse motrice au signal d’angoisse peut avoir une fonction protectrice mais peut s’avérer impossible. Le mouvement attendu, vital est alors inhibé par le développement de l’affect.  « C'est ainsi que, écrit Freud, … dans ce que nous appelons l'angoisse, l'état de préparation m'apparaît comme l'élément utile, tandis que le développement de l'angoisse me semble contraire au but »[22].

C'est justement par « l'état subjectif provoqué par la perception du « développement de l'angoisse » » qu'elle se définit. « Le plus souvent, écrit Freud, ... on entend par angoisse l'état subjectif provoqué par la perception du « développement de l'angoisse », et on appelle cet état subjectif « état affectif » »[23]. Cet état affectif est constitué de sensations de décharge ou de signes opposés de plaisir et de déplaisir.

 

Il s’agit pour Freud d’un marquage indélébile « constitué par la répétition d'un certain événement important et significatif, vécu par le sujet, explique Freud, ... cet événement peut n'être qu'une impression très reculée, d'un caractère très général, impression faisant partie de la préhistoire non de l'individu, mais de l'espèce »[24].

 

Cet aspect mis en avant par Freud inscrit donc l’angoisse dans la phylogenèse. Elle survient au moment de la venue au monde comme l’instant où chacun se confronte à la rencontre de l’affect « C'est, écrit-il, ...l'augmentation énorme de l'irritation consécutive à l'interruption du renouvellement du sang (de la respiration interne) qui fut alors la cause de la sensation d'angoisse : la première angoisse fut donc de nature toxique »[25] et rajoute-t-il « le mot angoisse (du latin angustiae, étroitesse ; Angst en allemand) fait précisément ressortir la gêne, l'étroitesse de la respiration qui existait alors comme effet de la situation réelle et qui se reproduit aujourd'hui régulièrement dans l'état affectif »[26].

 

Cet affect est intrinsèquement lié à ce moment inaugural de la naissance devant cet état où le petit d’homme est extrêmement dépendant et rend toute fuite impossible. « L'acte de la naissance, dit-il, ... constitue la source et le prototype de l'état affectif caractérisé par l'angoisse »[27]. Freud souligne ainsi ce que la naissance a d’unique, de particulier, de singulier, mais aussi, d’universel et d’archaïque. En dépit de la singularité de ses manifestations et des rapports que chacun entretient avec l'affect, il a valeur de passage obligé. Il s'attache à maintenir le principe selon lequel « chaque fois qu’il y a angoisse, il doit y avoir quelque chose qui provoque cette angoisse »[28]. C’est alors selon Freud que la restriction sexuelle, la libido empêchée, libre de trouver le chemin de la satisfaction ou de la sublimation est remplacée par un état d’angoisse général.

L’angoisse remplace aussi tout affect libéré de la représentation à laquelle il est associé par l’effet du refoulement. « L'angoisse, souligne Freud, … constitue donc la monnaie courante contre laquelle sont échangées ou peuvent être échangées toutes les excitations affectives, lorsque leur contenu a été éliminé de la représentation et a subi un refoulement »[29].

 

C’est l’angoisse qui se cache derrière l’acte obsédant ou qui se trouve remplacée par le symptôme. Le symptôme est ici associé à un pare angoisse permettant d’entraver ou d’empêcher la survenue de l’angoisse. « Cette conception, écrit Freud, ... place l'angoisse au centre même de l'intérêt que nous portons aux problèmes se rattachant aux névroses »[30].

 

Phénomènes divers et aux résultats hétérogènes, angoisse pure, angoisse substituée par des symptômes, de nature somatique ou psychique, réelle ou névrotique, la sensation que l’angoisse fait naitre est toujours la même. La comparaison entre cette angoisse d’origine somatique ou liée à des mécanismes psychiques est donc possible.

 

Ainsi comme l’angoisse réelle prévient un danger extérieur, l’angoisse névrotique alerte le moi du danger que représente la libido. Par analogie au danger extérieur, le moi va pousser à la fuite, à la défense ou à l’attaque. Toujours poussé par cette comparaison, le mouvement impossible de fuite face à une perception interne du danger va contribuer à la formation du symptôme.

 

Freud lie l’angoisse à l’histoire du sujet lui attribuant un rôle central et structurant, dans la névrose d’angoisse où elle vient se substituer à la libido, dans l’hystérie où elle remplace les affects libérés que sont la honte, la confusion, l’excitation libidineuse, la fureur, la colère... Dans la névrose obsessionnelle l’angoisse est remplacée par des actes obsédants ayant valeurs de pare-angoisse. Dans la phobie, l’angoisse est fixée sur une représentation, un objet ayant valeur de défense contre celle-ci.

 

Pour Freud c’est aussi cette dérivation de la charge libidinale qui explique l’angoisse de l’enfant face à un nouveau visage. Cette situation nouvelle suscite une angoisse interne provoquée par le souvenir du visage aimé de la mère auquel est lié une charge libidinale qui ne pouvant se décharger provoquera l’angoisse.

 

L’enfant connaît l’angoisse réelle par le biais de l’éducation, qui lui indique les situations dangereuses, et de ce fait il l'intègre. Freud parle même d’« éducation par l’angoisse »[31]. Par contre, il en est tout autrement de l’angoisse psychique. « L’angoisse infantile, qui n’a presque rien de commun avec l’angoisse réelle, s’approche, au contraire, beaucoup de l’angoisse névrotique des adultes ; elle naît, dit-il,… comme celle-ci, d’une libido inemployée et, n’ayant pas d’objet sur lequel elle puisse concentrer son amour, elle le remplace par un objet extérieur ou par une situation »[32].

 

Ici Freud nous fournit l’explication paradigmatique des phobies d’adultes et indique un autre destin de la libido dans l’objet extérieur ou une situation.

Le moi dans ce cas, trouve une autre issue, un compromis à l’émergence de l’angoisse intérieur. Le moi fuyant devant l’angoisse va projeter vers l’extérieur la libido, sur un objet ou une situation qui deviennent alors des marqueurs de l’angoisse. Cette « projection » sur ces objets sera vécue alors comme un danger externe et conduira à une situation d’évitement.

 

Dans tous les cas la libido inemployée est convertie en angoisse « quelle qu’aurait pu être, spécifie Freud, ... sa qualité dans les conditions normales »[33].Le développement de l'angoisse se trouve à présent étroitement associé aux systèmes de l'inconscient. L'étude systématique et logique entre les deux formes qu'elle revêt nous renseigne sur l'apparition et le(s) destin(s) de l'angoisse psychique.

 

En les reliant plus étroitement l'une à l'autre, Freud ouvre une nouvelle piste : « l'angoisse réelle doit être considérée comme une manifestation des instincts de conservation du moi »[34].

 

Nous pouvons voir comme la théorisation de Freud est dynamique et qu'elle est un chemin de pensée qui toujours s'enrichit. A la suite de ce chapitre, nous aborderons la dernière théorie de Freud au sujet de l'angoisse, étroitement liée à son schéma topique de l'appareil psychique. Nous verrons également, comment Lacan s'est emparé de ces concepts pour les réinterpréter. 

 

Renaud Lebarbier.

Psychologue, psychanalyste, clinicien du travail.

Vernon Saint-Marcel (27200)



[1]Névrose, psychose et perversion, Paris, Presses Universitaires de France, 1973

[2]Ibid.P.18

[3]Névrose, psychose et perversion, Paris, P.19, Presses Universitaires de France, 1973

[4]Ibid.P.19

[5]Ibid. P.21

[6]Ibid.P.21

[7]Ibid.P.22

[8] Névrose, psychose et perversion, Paris, P.22, Presses Universitaires de France, 1973

[9]Ibid.P.27

[10]Ibid.P.30

[11]Ibid.P.38

[12]Ibid.P.31

[13]Névrose, psychose et perversion, Paris, P.32, Presses Universitaires de France, 1973

[14]Ibid.P.33

[15]Ibid.P.35

[16]Ibid. P.35

[17]Ibid.P.35

[18]Freud, S., Conférence 25, L’angoisse (1917), in Introduction à la psychanalyse, Paris, Editions Payot, Petite

Bibliothèque Payot, 1983.

[19]Ibid.P.370

[20]Ibid.P.371

[21]Ibid.P.371

[22]Freud, S., Conférence 25, L’angoisse (1917), in Introduction à la psychanalyse, P.372,Paris, Editions Payot, Petite

Bibliothèque Payot, 1983.

[23]Ibid.P.373

[24]Ibid.P.373

[25]Ibid.P.374

[26]Ibid. P.374

[27]Ibid.P.374

[28]Ibid.P.378

[29]Ibid.P.381

[30]Ibid.P.381

[31]Freud, S., Conférence 25, L’angoisse (1917), in Introduction à la psychanalyse, P.385, Paris, Editions Payot, Petite

Bibliothèque Payot, 1983.

[32]Ibid.P.386

[33]Ibid. P.386

[34]Ibid.P.386

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